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Label EquuRES : la filière hippique s'engage !
Bien être équin

Label EquuRES : la filière hippique s'engage !

Publié le 2 Juil. 2025
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Plus de 200 hippodromes engagés avec le label EquuRES, label environnemental et bientraitance animale de la filière équine
 

Sur les 233 hippodromes français, 207 sont désormais labellisés EquuRES. En seulement 18 mois, plus de 180 ont rejoint cette démarche. C’est un engagement fort, collectif et concret des associations de courses hippiques pour réduire leur impact environnemental et répondre aux enjeux de société, en particulier au changement climatique.

Le label EquuRES, créé par le Conseil des Chevaux de Normandie et reconnu par le Ministère de l’Agriculture, s’articule autour de 10 grands thèmes avec 115 critères à respecter : bien-être animal, gestion de l’eau, des déchets, de l’énergie, etc. Chaque label obtenu implique des actions sur le terrain : créer des réserves d’eau et améliorer la précision des systèmes d’arrosage, mettre aux normes les fosses à fumier, moderniser les installations électriques… Des choix parfois coûteux, mais qui apportent des résultats clairs et mesurables.

Les bénévoles ont relevé le défi avec détermination. Ils ont porté un projet ambitieux, en phase avec les attentes du public, des collectivités et des pouvoirs publics.

Les hippodromes, implantés en campagne ou intégrés dans des zones urbaines, jouent plusieurs rôles : lieux de spectacle les jours de course, moteurs économiques par l’accueil de manifestations, conventions et séminaires le reste du calendrier, et aussi refuges pour la biodiversité et puits de carbone. Leur labellisation montre une volonté d’agir concrètement dans une démarche RSE, pour l’environnement et la société, au cœur de chaque territoire.

Parmi les enjeux majeurs, la gestion de l’eau est essentielle. L’arrosage des pistes garantit la sécurité des courses et la régularité des épreuves, dans le cadre de leur mission de service public. Depuis cinq ans, les hippodromes ont investi plus de 3 millions d’euros pour moderniser leurs systèmes d’arrosage, sécuriser leurs prélèvements d’eau et construire des réserves.

Une étude hydrogéologique, bientôt finalisée, permettra d’identifier les spécificités de chaque site, d’optimiser les futurs investissements et d’ajuster avec plus de finesse le calendrier des courses.