Un modèle économique original et performant
Le modèle économique des courses françaises est un modèle d’excellence reconnu partout dans le monde. Il permet, par un système vertueux, d’entretenir un écosystème : les ressources financières issues des paris financent l’élevage et les courses de chevaux.
PMU
Le PMU est un groupement d'intérêt économique (GIE), détenu par les sociétés mères France Galop et Le Trot ainsi que des sociétés de courses. Le GIE PMU compte 57 membres à savoir France Galop, Le Trot et 55 sociétés de courses régionales.
Avec 6,5 millions de parieurs et 13 000 points de vente, le PMU est le 1er opérateur de pari mutuel de sport hippique en Europe et le n° 3 mondial.
3,5 milliards d’euros sont joués sur les courses régionales et plus de 50 millions d’euros directement joués sur hippodrome par 1,35 million de visiteurs annuels.
Après déduction des sommes affectées aux gains des parieurs, aux prélèvements publics et couverture des frais de gestion du PMU, les sommes restantes disponibles constituent la marge nette pour les Sociétés de Courses permettant l’organisation des courses hippiques.
L’Institution des courses hippiques est placée sous la tutelle des Ministères de l’Agriculture, du Budget et de l’Intérieur. Ces Ministères interviennent dans la législation, la réglementation, la gestion, le contrôle des courses et des organismes auxquels elles sont confiées.
La Fédération Nationale des Courses Hippiques, les sociétés mères France Galop et Le Trot sont des associations à but non lucratif. Elles sont régies par les dispositions de la loi du 1er Juillet 1901 et du décret n° 97-456 du 5 mai 1997 modifié par le décret n° 2020-230 du 9 mars 2020 relatif aux sociétés de courses et au pari mutuel.
Il existe un prélèvement sur les enjeux hippiques appelée « redevance EPCI », elle est affectée par l’État au profit des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) et des communes. Ce montant représente plus de 11 millions d’euros par an et contribue un soutien financier à la réalisation de divers projets.
LES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES & SOCIALES POUR LES RÉGIONS
La présence des 235 hippodromes sur le territoire national engendre d'importantes retombées économiques directes et indirectes ainsi que des répercussions positives sur les aspects humains et sociaux.
Les charges d'exploitation dépensées en local et profitant aux territoires représentent 99 Millions d'euros par le biais des charges courantes 50 M€, les charges salariales 24 M€ et les dotations aux amortissements 25 M€. La redevance EPCI, proportionnelle aux enjeux collectés sur les courses organisées sur le territoire de la communauté de communes atteignent tous les ans plus de 11 millions d'euros.
Le cheval véritable créateur de lien regroupe chaque année plus de 2 Millions de visiteurs sur les hippodromes français et engendre un brassage social qui ne se retrouve dans aucune autre activité. 200 salariés permanents, 2 800 salariés vacataires, 12 000 sociétaires et de nombreux emplois indirects dans les entreprises locales générés par les courses hippiques sont intimement liés à l'essor économique et au développement rural du territoire.
AUTORITÉ NATIONALE DES JEUX
L’activité du pari hippique est réglementée et contrôlée par l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ). L’ANJ est une autorité administrative indépendante qui veille au respect des objectifs de la politique des jeux. Elle exerce la surveillance des opérations de jeux d’argent et de hasard sous droits exclusifs, ainsi que des jeux ou paris en ligne et participe à lutte contre les offres illégales de jeu et contre la fraude
FONDS EPERON
Le Fonds Eperon « Fonds d’Encouragement aux Projets Equestres Régionaux Ou Nationaux » est issu d'un réaménagement des prélèvements sur les paris hippiques, chaque année une enveloppe de 9,6 millions d’euros est consacrée à des projets équestres structurants sur le territoire Français.
Ces projets doivent servir l’intérêt général des divers secteurs de la filière cheval, en contribuant notamment au développement des territoires ruraux.