Bien être équin
Les conditions de vie du cheval de course

Les conditions de vie du cheval de course

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Nos chevaux nos champions : bien-être & performance


Les chevaux de course sont des athlètes de haut niveau, qui font l’objet de soins attentifs. Tout est mis en œuvre pour leur offrir des conditions de vie qui préservent leur intégrité physique et leur santé.

Les socio-professionnels (éleveurs, entraîneurs, lads, jockeys, drivers…) sont des spécialistes des chevaux de course qui leur prodiguent des soins appropriés au quotidien.

Respect et considération sont deux notions essentielles pour les professionnels des courses. Découvrez en vidéo comment leur environnement et l’attention qui leur est apportée chaque jour sont bénéfiques au mental et à la performance des chevaux de course.

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Professionnels des courses hippiques

Les chevaux de course sont confiés à des professionnels formés spécifiquement

  • Ils reçoivent une formation qui inclut la dimension du bien-être équin. Les candidats à la licence d’entraîneur reçoivent par exemple 2 jours minimum de formation sur l’hygiène et la santé, ainsi qu’une formation sur le contrôle antidopage.
  • Ils possèdent une bonne connaissance des caractéristiques cognitives et physiologiques du cheval. A travers leurs soins et leur accompagnement, ils s’efforcent, de développer une connivence avec leurs chevaux, facteur clé pour leur permettre d’atteindre leur meilleur niveau en compétition. 

  • L’entourage du cheval fait régulièrement appel à des spécialistes indispensables au bien-être de l’athlète : vétérinaires, dentistes, maréchaux-ferrants, ostéopathes…

En 2018, la filière des courses employait en France près de 11 000 personnes dont le rôle est de prendre soin des 27 185 chevaux à l’entraînement, soit un ratio supérieur à 1 professionnel pour 3 chevaux en moyenne.

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Un programme de travail adapté aux chevaux

Le programme de travail du cheval de course est personnalisé et adapté à ses capacités


Le cheval, comme tout athlète de haut niveau, s’exerce quotidiennement et bénéficie d’un programme sportif sur mesure : son entraînement et sa participation en compétition sont définis en fonction de son âge, de sa condition physique et de ses capacités.

Les entraîneurs réalisent pour leurs pensionnaires un programme d’entraînement personnalisé avec une montée en puissance progressive et des phases de repos entre les périodes de compétitions pour préserver leur motivation et leur intégrité physique.

Les nombreux niveaux de compétitions proposés permettent aux chevaux de participer à des épreuves adaptées à leurs capacités du moment, de la course de niveau intermédiaire aux grands prix les plus prestigieux.

L’usage des outils connectés permettant ou facilitant un suivi physiologique du cheval se développe. Ils donnent à l’entraîneur des repères plus précis pour doser et équilibrer le travail. Le cheval est ainsi prêt à supporter l'effort physique important pendant la course, qui ne peut être assimilé en aucun cas à un mauvais traitement.

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Contrôle vétérinaire

Au quotidien, les conditions de vie du cheval de course sont régulièrement contrôlées.
 

Les chevaux sont logés confortablement dans des espaces propres et entretenus leur permettant d’être à leur aise et en sécurité. Ils bénéficient d’un régime de sportif optimisé quantitativement et qualitativement pour leur permettre d’atteindre leur meilleur niveau

Tout nouvel entraîneur qui vient d’obtenir sa licence au galop reçoit la visite des vétérinaires de France Galop qui, dans le cadre de l’instruction des demandes d’agrément, vérifient que ses infrastructures sont adaptées à l’accueil des chevaux.

Les entraîneurs sont également contrôlés de façon inopinée par les vétérinaires de la Fédération Nationale des Courses Hippiques. Lors de ces contrôles, les vétérinaires complètent une grille d’évaluation basée sur les 8 critères de la Charte pour le bien-être équin. Ainsi, des paramètres tels que l’état corporel, le comportement des chevaux à l’approche de l’homme, leurs interactions avec des congénères ou le temps passé à l’extérieur sont pris en compte.

Les vétérinaires procèdent également au contrôle des ordonnances et substances médicamenteuses présentes sur place. La présence de substances prohibées ou non prescrites par un vétérinaire est sanctionnée par des amendes, voire des retraits de licences, temporaires ou permanents.

Les vaccins obligatoires pour les chevaux de course sont plus nombreux que pour les autres chevaux. Ils doivent notamment être vaccinés à minima une fois par an contre la grippe et la rhinopneumonie.
En 2020, 430 contrôles à l’entraînement ont été réalisés au Trot et 312 au Galop. Dans ce cadre, 370 grilles d’évaluation du bien-être ont été complétées selon lesquelles 98,4% des chevaux observés présentaient un bon état corporel