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L’amélioration des performances à travers les compléments alimentaires

L’amélioration des performances à travers les compléments alimentaires

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Novembre 2022
Au sommaire
 
L’amélioration des performances à travers les compléments alimentaires
L’amélioration des performances à travers les compléments alimentaires

Dossier RaceAndCare : la santé à travers l'alimentation

Le rôle d’une bonne alimentation est primordial dans les soins au cheval, car elle doit apporter les éléments nécessaires à ses besoins physiologiques, lui permettre de prévenir l'apparition d'éventuelles maladies et le rendre plus apte à l’effort.

Les besoins du cheval sont différents à chaque étape de sa vie, qu’il s’agisse d’un poulain, d’un adulte ou d’un cheval retraité, et suivant son activité. En outre, le cheval domestiqué a accès à moins de variété dans son alimentation que dans la nature. Dans tous les cas, sa nourriture doit être saine, équilibrée et complète. C’est en ce sens qu’interviennent les compléments alimentaires, qui ont toujours un but bien précis et doivent être parfaitement adaptés aux besoins de chaque individu.

Dans le cas du cheval de course dont l’organisme est particulièrement sollicité, il peut être utile de réaliser, comme pour les athlètes humains, un apport sur mesure de vitamines et d’oligo-éléments, que ce soit ponctuellement, dans le cadre de cures, ou au quotidien.

Plongeons-nous dans l’étude de l’utilisation de compléments alimentaires, grâce à un fabriquant, un vétérinaire et un entraîneur. Nous verrons l’importance de ce sujet et la vigilance particulière dont il doit faire l’objet puisque, selon le produit administré et/ou les modalités d’octroi, le complément alimentaire peut devenir produit dopant.

Première partie : Témoignage du Dr vétérinaire Hélène Bourguignon, chef du service biologie équine de la Fédération Nationale des Courses Hippiques.

- Quand administrer un complément alimentaire ? Quelle est la différence entre un complément alimentaire et un médicament ?

H.B : L’administration de toute substance autre que l’alimentation naturelle doit être justifiée par l’état de santé du cheval. Un cheval en bonne santé n’a, dans l’absolu, pas d’autres besoins qu’une alimentation naturelle adaptée et équilibrée. Si sa santé justifie un apport autre que l’alimentation, il peut s’agir soit d’un complément alimentaire, qui ne nécessite pas d’ordonnance délivrée par un vétérinaire, soit d’un médicament vétérinaire, délivré sur ordonnance dans la plupart des cas.

Tel que le définit le code de la santé publique, une substance ou composition de substances est un médicament si elle possède des propriétés préventives ou curatives à l’égard des maladies animales. Tout produit présenté sous forme injectable, quelles que soient les propriétés annoncées, est considéré par le législateur comme un médicament vétérinaire par présentation.

A partir du moment où un produit est un médicament vétérinaire, il doit disposer, pour être prescrit, détenu et administré, d’une autorisation administrative, délivrée par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES). Dans le cas d’un complément alimentaire, il appartient à l’entraîneur de s’assurer qu’il ne contient pas de substance prohibée. Certains fabricants prennent le soin de vérifier l’absence de substances naturelles alimentaires prohibées (caféine, morphine, …) dans leur produit, ce qui peut être mentionné sur le packaging du produit.

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Canicule et sécheresse
Canicule et sécheresse

La sécurité des chevaux avant tout !

L’été 2022 a connu, dès la mi-juin et jusqu’à ces derniers jours, de nombreux épisodes de très fortes chaleurs avec une sécheresse importante sur la majorité du territoire. C’est une période de l’année très active pour les sociétés de courses qui organisent de nombreuses réunions entre le 1er juin et le 30 septembre : ces phénomènes météorologiques ont donc eu un impact majeur sur notre filière.

Pour les courses et en amont, pour l’entraînement au quotidien, l’arrosage de la piste est indispensable quelle que soit la surface : herbe, sable, mâchefer… Cet arrosage a pour objectif de garantir la sécurité du cheval et la régularité des épreuves. Il n’a pas pour vocation première l’esthétique ou le confort des spectateurs.


Face aux températures extrêmes observées et aux restrictions d’arrosage qui ont touché de nombreux départements, l’Institution des courses a dû prendre plusieurs types de mesures pour protéger le bien-être des chevaux et leur éviter de courir sur une piste non adaptée à leur sécurité :

- Plusieurs réunions ont été annulées, reportées ou délocalisées sur d’autres hippodromes ayant la capacité à arroser leurs pistes ;

- d’autres réunions ont vu leurs horaires modifiés avec un lancement des opérations décalé tôt le matin ou tard le soir afin de réduire la pénibilité de l’effort pour les partants.

Ces changements, souvent actés dans les derniers jours avant les courses, ont entrainé une très forte baisse de revenus pour les hippodromes (baisse des enjeux sur les réunions Premium, diminution de la fréquentation, donc des recettes sur site, manque à gagner lié aux courses annulées ou déplacées…).

En dépit de ces impacts économiques parfois majeurs, la priorité a été évidemment la sécurité des chevaux.

Retour d’expérience avec Daniel Theard, Président de la société des courses de Senonnes et du centre d’entrainement du CERGO, contraint de transférer sa réunion hippique du 6 août sur l’Hippodrome du Lion d’Angers.

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Salon du Cheval Angers
Salon du Cheval d'Angers

L’Institution des Courses Hippiques était représentée

Du vendredi 11 au dimanche 13 novembre 2022, l’Institution des courses hippiques a participé pour la première fois à la 6ème édition du Salon du Cheval d’Angers. Plus de 23 000 visiteurs se sont donnés rendez-vous regroupant professionnels, passionnés, et familles à la découverte des équidés.

Préoccupation majeure de la filière hippique, le bien-être équin était le thème principal de cette participation. Chaque jour, au cœur du Pôle courses, plusieurs interventions étaient prévues dans l’espace conférence et la carrière au cours desquelles de nombreuses thématiques ont été abordées, telles que les soins spécifiques apportés au cheval de course, les particularités de son harnachement et des protections dont il est équipé ou encore sa reconversion avec la présence de l’Association Passerelle.


Une conférence intitulée « Le bien-être équin au sein de la filière des courses hippiques » était proposée quotidiennement afin de partager les actions menées par la filière courses dans ce domaine et d’évoquer notamment le rôle majeur du contrôle anti-dopage.

Une thèse sur le bien-être du cheval de course
Une thèse sur le bien-être du cheval de course

La FNCH, Le Trot et France Galop ont lancé début octobre la première thèse jamais réalisée en France sur le bien-être du cheval de course

L’objectif est d’évaluer scientifiquement le bien-être du cheval de course, trotteur et galopeur, dans ses différentes activités - à l’écurie, à l’entraînement et en courses - puis de faire, sur la base des observations réalisées, des recommandations pragmatiques pour optimiser les pratiques là où cela pourra s’avérer nécessaire.

Ce travail de trois ans sera mené dans le cadre d’un partenariat entre la filière hippique (France Galop, Le Trot et la FNCH) et l’équipe Cognition Ethologie et Bien-être animal de l’INRAE, un laboratoire de référence à l’international sur le bien-être équin qui héberge les chercheurs de l’IFCE dans ce domaine. La doctorante, Noémie Hennes, travaillera sous la supervision des chercheuses Léa Lansade et Alice Ruet.

La première année de recherche sera consacrée à la réalisation d’un état des lieux du bien-être des chevaux de course et à l’étude des liens entre conditions de vie et d’entraînement des chevaux, indicateurs de bien-être ou de mal-être mesurés sur l’animal et performances en courses. Les données utiles à ces travaux seront collectées à travers l’administration de questionnaires et des observations de différents types réalisées dans des centres d’entraînement.

Ce projet, soutenu par le Conseil Scientifique de l’IFCE et le ministère de la Recherche donnera lieu à des communications régulières au fur et à mesure de son avancement.

Label EquuRES Hippodrome
Label EquuRES Hippodrome

8 nouveaux labélisés

Depuis le mois de juin, 8 nouvelles sociétés de courses ont obtenu le label environnemental et bien-être animal de la filière équine : Aix les Bains, Argentan, Beaumont-de-Lomagne, La Capelle, Chartres, Montluçon, Nort-sur-Erdre et Tours.

Elles démontrent ainsi leur engagement écoresponsable en faveur des économies d’énergie, de la préservation des ressources et de la biodiversité ou encore de la maîtrise des flux ; et bien évidement également leur considération pour le cheval au quotidien.


Récemment, sous l’impulsion de la Fédération des Courses de l’Ouest, un atelier technique a été organisé avec la participation du Conseil des Chevaux de Normandie dans le but de présenter le Label EquuRES à une vingtaine de sociétés de courses. Une belle initiative pour expliquer en détail le fonctionnement et les bénéfices de la labélisation.

Plusieurs sociétés de courses sont en cours d’évaluation et devraient rejoindre très prochainement la liste des hippodromes labélisés EquuRES.

Plus d'infos
Champion un jour, compagnon pour toujours
La vie après les courses

Fleur de Fourches, un cheval de course non qualifié

Non qualifiée pour les courses, mais dotée de toutes les qualités attendues d’un cheval de selle ! Découvrez, le portrait de Fleur de Fourches, jeune trotteuse prise en charge par l'association Passerelle, auprès de sa nouvelle propriétaire.

Entraîneur public sur le site de Grosbois, Jonathan Vanmeerbeck, a été l’entraîneur de Fleur de Fourches durant quelques mois. « Je me souviens de cette jument. Elle n’est pas forcément restée très longtemps, car elle n’était pas adaptée à la compétition. Elle n’a d’ailleurs pas été présentée aux qualifications. Par contre, elle était très gentille, ce qui m’a immédiatement fait penser qu’elle pourrait exercer une autre activité. Raison pour laquelle j’ai contacté l’association Passerelle. » Soucieux de ses chevaux, le jeune professionnel est régulièrement en contact avec ces entités. « C’est une chose à laquelle je suis attaché. Dès que je sens que la compétition ne sera pas accessible, je me tourne tout de suite vers une association de reconversion pour chaque cheval. »

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Articles de Presse
Ouest France Ouest-France - 25 août 2022

À l’hippodrome de Deauville Clairefontaine, 300 enfants à la découverte du monde hippique

« À l’hippodrome de Clairefontaine, à Deauville (Calvados), des « packs scolaires » sont distribués aux enfants afin de les sensibiliser au bien-être des chevaux. Près de 300 enfants en ont déjà reçu et l’objectif est d’étendre ce projet aux écoles et associations. »

Cheval Magazine Chevalmag.com - 29 août 2022

Une étude sur notre réputation auprès des chevaux

« Ce qu’il faut retenir de cette étude, c’est que les chevaux ont des vies sociales et émotionnelles complexes et que la manière dont on se comporte avec eux peut avoir plus de conséquences qu’on ne croit », conclut Plotine Jardat, doctorante en cognition équine. 

Ministère de l'Agriculture et de l'alimentation Agriculture.gouv.fr - 19 juillet 2022

Lutte contre la maltraitance animale : mise en place du « certificat d’engagement et de connaissance » pour les équidés et les animaux de compagnie

« Art. D. 214-37-1.-I.-Toute personne qui, dans le cadre de son activité professionnelle, est au contact direct d'un équidé, atteste de sa connaissance des besoins spécifiques de l'espèce en justifiant :
1° Soit d'une expérience professionnelle au contact direct d'équidés, d'une durée minimale de dix-huit mois au moment de l'acquisition ;
2° Soit de la possession d'un diplôme, titre ou certificat figurant sur une liste publiée par arrêté du ministre chargé de l'agriculture ;
Toute personne détenant un équidé à des fins autres que celles mentionnées au I justifie d'un certificat d'engagement et de connaissance délivré par les organismes professionnels de la filière équine figurant sur une liste fixée par arrêté du ministre chargé de l'agriculture ou par un vétérinaire. »

Vet Agro Sup Chaire-bea.vetagro-sup.fr – 22 novembre 2022

Enseigner à un équidé à coopérer lors des soins, est-ce possible ?

« Au cours des ateliers pratiques, les stagiaires apprennent à entrainer les équidés pour plusieurs gestes techniques, comme la tonte, la vermifugation, l’instillation de gouttes dans les yeux, la prise de température etc… « Au-delà des gestes techniques, nous souhaitons que les participants repartent avec un état d’esprit et une démarche qui tiennent compte de l’état émotionnel et des capacités d’apprentissage des animaux ». »

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