Le bénévole du mois

Le bénévole du mois

Camille Cartier entame sa 2ème saison au sein de la société des courses de Sablé-sur-Sarthe en tant que bénévole chargée de la communication. L’hippodrome organise chaque année des épreuves hippiques en plat, en obstacle ainsi qu'en trot. Réputé pour ses installations de qualité et son ambiance conviviale, l'hippodrome de Sablé-sur-Sarthe est un incontournable pour les amateurs de courses. Durant cette interview, Camille nous parle de son rôle et de son engagement dans l'attraction d'un public plus large et plus nombreux.
 

• Pouvez-vous vous présenter ?

Camille Cartier, 24 ans, actuellement conseillère commerciale chez Mercedes-Benz.
Curiosité, créativité et persévérance sont trois traits de caractère qui me définissent. Ce sont ces compétences et expériences tant personnelles que professionnelles que je mets au service de l'hippodrome de Sablé-sur-Sarthe.

• Comment avez-vous commencé à vous impliquer dans les courses hippiques ?

Depuis mon enfance, je suis entouré de chevaux. D'abord cavalière, j'ai hérité de la passion des chevaux de course de mon papa éleveur de trotteurs.
Mes parents sont tous deux bénévoles de la société des courses de Sablé-sur-Sarthe, depuis plusieurs années je les accompagne afin de faire la petite main, pailler les boxes, pointer les arrivées des entraîneurs ...
 

• Qu’est-ce qui vous a motivé à intégrer l’hippodrome de Sablé-sur-Sarthe en tant que bénévole ?

Il y a deux ans, j'ai décidé de passer le pas et de devenir officiellement bénévole. Il n'a pas été compliqué de me motiver ! J'adore l'ambiance des courses et après-courses. Tous les bénévoles se retrouvent et il est vraiment agréable que toutes les générations soient mélangées, il en naît même de belles amitiés. Et bien évidemment, c'est un beau spectacle que nous offrent les courses, ce sont des événements conviviaux outre la compétition qui est excitante, les spectateurs sont tous heureux lors des journées à l'hippodrome.

Pendant 1 an j'ai continué à aider à la préparation et à l'entretien des boxes. Puis lors de notre assemblée générale, j'ai proposé à notre président Bruno Hivert, de reprendre en main la partie communication, réseaux sociaux de l'hippodrome.
 

• Quelles sont vos missions au sein de la société des courses ?

Ma mission principale est de faire vivre l'hippodrome de façon numérique et de dynamiser ce qui avait déjà été mis en place. Aujourd'hui on le sait tous, le digital est de plus en plus présent dans notre société. Je m'amuse à créer notamment du contenu sur Facebook. Je m'entretiens avec la presse, la radio, la ville de Sablé-sur-Sarthe, pour que tous ensemble nous puissions créer un nouvel élan afin que nos courses de Sablé-sur-Sarthe perdurent et attirent un public jeune. 

• Quel est le plus grand défi que vous avez rencontré en tant que bénévole ?

Coorganiser et coanimer le plateau d'Oxygène radio sur l'hippodrome et inciter les socio-professionnels à intervenir. Une première pour l’hippodrome de Sablé de recevoir en live un plateau radio, et diffuser un direct sur Facebook.
 

• Qu'est-ce que vous aimez le plus dans votre rôle de bénévole ?

Je dirais la convivialité, la synergie d'un travail d'équipe qui conduit à la réussite de l'événement.
 

• En quoi consiste votre rôle en dehors des événements et comment vous maintenez l'intérêt du public pour l'hippodrome entre les courses ?

Mon rôle est de créer de l'interactivité par le numérique des réunions passées et à venir ainsi que de l'information concernant la vie de la société des courses. Ce qui me permet de créer une communauté sur les réseaux sociaux afin de partager en avant-première les infos.
 

• Que diriez-vous à quelqu'un qui envisage de devenir bénévole et quels conseils lui donneriez-vous ?

Je lui dirais de ne pas craindre, lorsque nous sommes jeunes, de rejoindre d'anciens jeunes afin de s'intégrer dans un bénévolat pour y apporter du dynamisme. Les trois conseils que je pourrais apporter à un futur bénévole c'est d'être actif, communicant et d'appréhender le bénévolat comme une cause qui tient à cœur.
 

• Est-ce que la jeune génération peut prendre du plaisir à s’investir bénévolement pour un hippodrome ?

Bien évidemment, et j'en suis la preuve. Sur un hippodrome, il y a différentes façons d'aider et dans différents postes (bar/sécurité/entretien de la piste…), certes la passion des chevaux peut-être un plus, mais il n’est pas obligatoire de connaître le milieu. Si vous souhaitez faire de belles rencontres, si le cheval est un animal qui vous passionne mais que vous n’avez jamais eu l’occasion d’en approcher un de près, cela peut être une bonne opportunité.

Il est gratifiant de mettre notre contribution au profit de la société des courses et de savoir que nous apportons une plus-value à l’organisation. Et même quand nous sommes bénévoles, l’ambiance du public nous fait vibrer. Alors il ne faut pas avoir peur, nous nous adaptons aux disponibilités de chacun pour qu’ensemble la vie de la société des courses poursuive son chemin.

Ps : sans oublier que nos retrouvailles entre bénévoles valent vraiment le détour, fous rires assurés ! 
 

• Est-ce que les courses souffrent d’un manque de notoriété chez les plus jeunes ? Selon-vous comment y remédier ?

Je pense que oui, il y a un manque de communication. En effet c'est un des sports qui ne bénéficie d'aucune communication sur les chaînes nationales de TV aux grandes heures d'écoute. Les courses sont restées pour beaucoup de jeunes, le tiercé du grand-père. Les jeunes sont dans le spontané et l'immédiat ludique. Cela demeure à leurs yeux un monde occulte et fermé.

Peut-être mettre en place, une communication plus interactive et adaptée aux jeunes générations, par de l'information grand public à savoir plus de visuel sur les chaînes sportives, plus de propositions de la connaissance du monde équin, dès la scolarité. Que la fédération élabore une stratégie adaptée au langage, au loisir, aux intérêts et attentes des jeunes en les impliquant dans la découverte du milieu par des actions précises (exemple dans l'achat de parts de chevaux pour des sommes très modiques). En leur laissant la possibilité d'être informés sur la filière et ses champions qui sont les Zidane du foot. Refaire naître le spectacle que sont les courses avant le jeu. Et pour finir, je dirais, aider et motiver les nouvelles générations à se retrouver entre eux aux courses comme ils le font à un concert style V&B.
 

• Est-ce que votre expérience en tant que bénévole est profitable à vos études ou à votre jeune carrière professionnelle ?

Oui bien entendu puisque j'adore le contact et cela me permet de rencontrer des professionnels de tout milieu. Le président de la société des courses de Sablé m'a fait confiance pour développer la communication et de ce fait cette responsabilité m'a confronté à des acteurs du milieu. Cela m'implique à faire naître une stratégie de communication qui n'existait pas et qui peut transpirer positivement dans des actions commerciales professionnelles. 

Je vous invite donc à apprécier la gamme Mercedes-Benz et à revenir vers moi pour un possible conseil !