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Newsletter
#18
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octobre - novembre 2025
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L’entretien des pistes de courses et le contrôle des médications au coeur de la prévention des blessures
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Un défi permanent pour limiter le risque de blessure en compétition pour les chevaux de courses. Qu’il trotte ou qu’il galope, le cheval de courses, athlète dont le poids peut dépasser 500 kg et qui atteint des vitesses de 50 à 60 km/h, fait face à des contraintes biomécaniques majeures. Son squelette, ses muscles et ses tissus sont conçus pour le lui permettre et près de 200 ans de sélection ont permis de forger pour chaque race des individus adaptés à l’effort mais, comme dans toute discipline sportive, plus l’athlète est performant, plus il peut aussi être fragile. L’entretien de la piste d’une part et la préparation physique du cheval d’autre part sont les deux facteurs essentiels pour limiter le risque de blessure en compétition. Les pistes de courses peuvent être constituées d’un sol naturel, c’est le cas de la très grande majorité des pistes en gazon ; ou d’un sol artificiel, c’est le cas de la plupart des pistes en sable, pouzzolane, mâchefer ou sable fibré huilé, reposant sur une fondation en matériaux drainants. Dans le cas d’un sol artificiel, l’homogénéité du sol est assurée à sa conception et l’enjeu est de la conserver au fil du temps, notamment en ce qui concerne l’épaisseur du matériau sur des pistes aux virages souvent relevés et travaillées mécaniquement à une fréquence élevée.
Dans le cas d’un sol naturel, il est rare d’avoir une parfaite homogénéité du terrain sur une surface aussi vaste qu’une piste d’hippodrome, dont l’empreinte peut s’inscrire sur plus de 30 ha. Selon la nature géologique du sol, des affleurements de terrains de nature différente peuvent se succéder et rendre beaucoup plus complexe les travaux d’entretien. Face à un climat de plus en plus instable, enchaînant sécheresses et pluies diluviennes, l’exercice devient de plus en plus difficile. Les travaux d’entretien (aération, décompaction, drainage, arrosage) sont conçus pour une amélioration à court terme, dont il faut anticiper les conséquences à long terme. Quelle que soit la discipline, c’est l’hétérogénéité du sol d’un parcours qui est facteur de traumatismes. La connaissance fine du terrain permet au responsable de piste d’anticiper ces phénomènes et, si nécessaire, de les corriger à l’aide de matériels adaptés. Au travers des aides en investissement du Fonds commun, mais aussi par l’animation du réseau des responsables de piste, les Sociétés mères et les fédérations régionales apportent leur soutien aux hippodromes régionaux. Leur action passe aussi par une évolution des codes des courses concernant les conditions d’engagement des chevaux : un cheval ne peut prendre part à une course que s’il est en bonne santé et sans traitement vétérinaire. Contrairement à un sportif humain, qui peut concourir sous autorisation à usage thérapeutique, les codes de courses interdisent la participation d’un cheval tant qu’un traitement vétérinaire est décelable dans son organisme. Cette mesure vise à empêcher qu’un cheval ne soit engagé sans être en pleine possession de ses moyens physiques. C’est dans ce but que le délai entre certains soins et un engagement va être rallongé. Qualité des pistes, prévention des blessures et santé des chevaux resteront plus que jamais au cœur des priorités de la filière, au service de la bientraitance des chevaux de courses.
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La lutte antidopage : actualités et bilan 2024
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En 2024, la lutte antidopage a une nouvelle fois été au centre des préoccupations de la filière hippique afin de veiller à l’intégrité et à l’exemplarité de notre sport. L’objectif de cette lutte est multiple : de préserver la bientraitance, garantir une saine compétition, assurer aux concurrents l’égalité des chances, garantir aux parieurs la probité de la compétition et enfin, assurer la sélection des reproducteurs sur leurs qualités intrinsèques. Pour rappel, aucun médicament n’est autorisé en compétition et deux types de substances sont rigoureusement scrutés : des dopants majeurs comme les anabolisants, l’EPO, … dont l’administration est totalement interdite, et des substances prohibées interdites en course, mais tolérées en dehors de ces périodes seulement si le cheval dispose d’une prescription vétérinaire. Pour contrer la croissance des techniques de dopage, la filière des courses s’appuie sur la coopération internationale et n’hésite pas à faire évoluer sa réglementation. C’est ainsi qu’à compter du 1er janvier 2026, les délais d’attente après infiltration seront allongés : ils passeront de 14 à 30 jours pour les infiltrations intra-articulaires de glucocorticoïdes, et de 8 jours à 14 jours pour les infiltrations biologiques.
Le premier chiffre à retenir est le taux des courses contrôlées : 97,7% contre 97,2% en 2023. Sur les 17 989 épreuves organisées en France en 2024, 17 569 ont été contrôlées, ce qui correspond à 28 755 prélèvements sur des chevaux de trot et de galop. Les corticoïdes demeurent les substances les plus détectées (26% des cas positifs en 2024, contre 28% l’année précédente. La hausse significative des bronchodilatateurs, lesquels améliorent les qualités respiratoires, passant de 3% à 21%, s’explique par des cas positifs à deux molécules : le glycopyrrolate et le béclométhasone, liés à une contamination de plusieurs chevaux par application d’alcool à brûler en friction après la douche. Rappelons qu’après avoir mené une enquête, la FNCH et les Sociétés Mères ont demandé l’arrêt immédiat de la pratique de séchage par friction des chevaux à l’alcool à brûler, puisque plusieurs lots de ce produit contenaient les deux molécules mises en cause. La présence de ces dernières a été expliquée par de nouveaux usages d’économie circulaire avec incorporation, lors de la fabrication de l’alcool, de solvants recyclés, en partie issus de l’industrie pharmaceutiques. Ce travail de détection a une nouvelle fois mis en lumière la collaboration indispensable entre les vétérinaires et les entraîneurs. Ces derniers ont évidemment le devoir de soigner leurs chevaux en cas de blessure ou de maladie, mais tous ces soins doivent être prodigués avec transparence, en respectant les délais et indications d’administration requis et sans jamais recourir à des substances prohibées par les Codes des courses des Sociétés Mères ou par le Code de la santé publique.
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Bilan journée nationale RaceAndCare
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Le 5 juillet dernier avait déjà lieu la 3e édition de la journée nationale RaceAndCare organisée une nouvelle fois par la Fédération Nationale des Courses Hippiques (FNCH), France Galop et la SETF (Société d’Encouragement à l’élevage du Trotteur Français), et parrainée par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire. Cette opération 100 % digitale est devenue un rendez-vous incontournable où l’ensemble de la filière des courses ouvre les portes de son quotidien pour témoigner de son engagement en termes de bientraitance, à travers le #RaceAndCare. Un record de 600 000 impressions sur les réseaux sociaux Et cette année a été marquée par une mobilisation record avec 600 000 impressions, soit trois fois plus qu’en 2024. Les vidéos partagées sur le compte Instagram raceandcare ont, elles, atteint les 200 000 vues. « Cette mobilisation est le fruit d’une collaboration unique entre l’Institution et les acteurs du terrain. Elle a été rendue possible notamment grâce à l’implication de toutes les associations professionnelles, qui ont su activer puissamment leurs communautés », constatait Pierre Préaud, Secrétaire général de la FNCH.
Mais elle repose aussi sur les nouveautés mises en place cette année. Les 8 lives Instagram, présentés par la journaliste Marine Costabadie et l’éleveur Jules Cyprès et diffusés depuis la Normandie, ont permis de partager avec rigueur, transparence et clarté les dernières avancées en matière de bientraitance : la lutte anti-dopage, la prévention et la sécurité sur les hippodromes, la reconversion des chevaux de course et l’évolution des pratiques professionnelles. Cet engagement et cet engouement ont aussi été rendus possibles grâce à l’accompagnement des acteurs de la filière pour éditer leurs publications. Comme lors des éditions précédentes, ils avaient accès, sur le site de la FNCH, à un tutoriel vidéo pour créer ou optimiser leur compte Instagram, un kit médias 2025 (visuels, bannières, motion design) et des idées de contenus avec des éléments de langage personnalisés selon les métiers de chacun. Notons que cette année, les 3 plus belles créations ont été récompensées à l’issue d’un jeu concours. Le podium représenté par l’Écurie Damien Artu, « Kiafolle » propriétaire d’un cheval reconverti et l’hippodrome de Bordeaux, a d’ailleurs mis en lumière trois corps de métiers différents. Le lauréat, l’Écurie Damien Artu, a choisi une balance pour les pensionnaires de l’écurie, et surtout des bons cadeaux pour ses salariés afin que ces derniers gâtent les chevaux dont ils s’occupent quotidiennement. En attendant de nous mobiliser lors de la prochaine édition, continuez à faire vivre le #RaceandCare, et n’hésitez pas (re)vivre tous les contenus sur instagram : @raceandcare
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La filière des courses hippiques au cœur du Salon du Cheval d’Angers
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Du samedi 8 au mardi 11 novembre 2025, l’Institution des courses hippiques participe pour la quatrième fois au Salon du cheval d’Angers. Cette année encore, la filière hippique s’invitent au Salon du Cheval d’Angers, au cœur du hall Novaxia, dans un espace immersif recréant l’atmosphère des courses hippiques. La Fédération Nationale des Courses Hippiques met en lumière les 233 hippodromes français et leur rôle dans l’amélioration de la race chevaline, la reconversion des trotteurs et galopeurs avec la présence des associations ADDP et Passerelle, ainsi que le bien-être équin. Le PMU, l’AFASEC, la Fédération régionale Anjou-Maine Centre-Ouest et de nombreux acteurs de la filière y présentent également leurs missions, formations et métiers. Animations, démonstrations, conférences et ring de présentation rythment l’espace, offrant une immersion totale dans le monde des courses. Et pour une expérience unique, le public pourra s’installer dans un sulky avec un casque de réalité virtuelle ou encore prendre place sur une cheval mécanique pour vivre les sensations d’une vraie course comme s’il y participait ! Rendez-vous au pôle courses pour découvrir l’univers passionnant des chevaux de course, entre tradition, innovation et passion.
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