Au sommaire
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Relations avec les parlementaires
Une proposition de loi pour un élevage éthique, juste socialement et soucieux du bien-être animal a été déposée au Sénat en avril 2021.
L’Institution des courses a demandé à être auditionnée pour donner son avis sur ce projet, en particulier sur deux articles, l’un prévoyant un accès des animaux à un espace de plein air adapté à leurs besoins, l’autre limitant à 8 h la durée maximale de transport des équidés sur le territoire français.
Loïc MALIVET au nom de la Fédération des Éleveurs du Galop et Hughes LEVESQUE au nom de la Commission de l'élevage du Trot ont été entendus par Madame Marie-Christine CHAUVIN, sénateur du Jura et rapporteur de la proposition de loi devant la Commission des Affaires Economiques du Sénat. Ils ont expliqué les spécificités de l’élevage et de l’entraînement des chevaux de courses en relation avec ces deux sujets.
La FNCH a, à sa demande, été reçue par le Groupe d’Etudes Cheval du Sénat pour pouvoir appuyer les arguments présentés. Les sénateurs présents ont perçu favorablement le plan d’actions mis en œuvre par l’Institution en matière de bien-être équin.
Au final, la proposition de loi concernée n’a pas été adoptée par la Commission et a ensuite été rejetée en séance publique. Les membres du Groupe Cheval ont été conviés à des visites d’hippodromes et centres d’entraînement, pour illustrer notamment les questions de l’hébergement et du transport des chevaux de courses. Ces visites doivent être planifiées en septembre 2021.
Un échange est également prévu dans les semaines à venir avec le Groupe d’Etudes Cheval de l’Assemblée Nationale.
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Les hippodromes, vitrines du bien-être équin
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Un engagement de toute la filière
Afin de valoriser l’engagement de toute la filière en faveur du bien-être animal et du respect du cheval, la Fédération Nationale des Courses Hippiques (FNCH) a lancé le 5 juin l’opération « Bien-être équin » sur l’ensemble des hippodromes de l’hexagone. L’occasion pour les acteurs des courses de se mobiliser et de faire connaître au grand public leurs actions au quotidien. Car ce qui, pour nous, constitue une évidence n’apparait pas forcément clairement aux non-initiés qui perçoivent souvent les courses par le seul prisme du pari hippique, occultant une relation homme-cheval pourtant primordiale.
Déclinable sur la base du volontariat par chaque hippodrome sur une ou plusieurs réunions, cette campagne personnalisable s’appuie, en complément du naming de course, sur une proposition d’animations variées telles que des visites guidées de l’hippodrome sous l’angle du bien-être équin, des partenariats avec des associations de reconversion, des stands valorisant les métiers de la filière, des animations speakers pour le public, etc…
Véritables ambassadeurs du #RaceAndCare, les socio-professionnels auront ainsi tout loisir d’expliquer aux spectateurs à quel point la santé, les soins et l’affection apportés à leurs équidés sont fondamentaux pour que ces derniers soient performants en compétition. Les responsables de l’hippodrome pourront mettre en exergue le travail accompli dans la conception et la sécurisation des infrastructures, tout à fait adaptées et en constante évolution, le contrôle des médications ou encore la définition des codes des courses.
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31 sociétés de courses
31 sociétés de courses se sont d’ores et déjà engagées à organiser un Prix #RACEANDCARE, en réponse à l’opération nationale sur le bien-être chapeautée par la Fédération Nationale des Courses Hippiques. Il s’agit des hippodromes d’Amiens, Strasbourg, Reims, Vincennes, Plessé, Bollène, Vichy, Montluçon, La Ferté Vidame, Le Lion d’Angers, Saint-Galmier, Nantes, Lyon, Aurillac, Mauron, Angers, Corlay, Maure de Bretagne, Lignières, La Capelle, Cluny, Cagnes sur mer, Royan, Gournay, Avranches, Agen, Tours, Chartres, Mauquenchy, Clairefontaine et Deauville-La-Touques
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Témoignage : Dominique Bonnart, passionné et dévoué à ses équidés
Le bien-être animal est pour lui capital. Notaire associé au sein de l’étude 137 notaires, Dominique Bonnart est également éleveur-propriétaire de galopeurs. En tant que gérant de l’Eurl de la Cornillière, structure lui permettant de concilier élevage et compétition, il est à la tête d’un domaine d’une vingtaine d’hectares à Cricqueville-en-Auge, dans le Calvados. Un havre de paix. « Le respect et le bien-être animal sont ancrés en moi, explique l’ancien cavalier de 63 ans. J’ai même sauvé des vaches de l’abattoir et récupéré des chiens errants, c’est vous dire ! » Toutes les décisions de Dominique Bonnart sont d’ailleurs dictées par le bien-être de ses chevaux, qu’il s’agisse d’élevage ou de compétition : « Lorsqu’une de mes juments n’est plus performante en tant que reproductrice, je préfère mettre un terme à sa carrière de poulinière pour qu’elle coule une retraite paisible au pré. De la même manière, si mon entraîneur, Edouard Montfort en l’occurrence, m’informe que ma pouliche, Astsella, ne va pas avoir un terrain à sa convenance pour ses débuts à Saint-Cloud, je fais forfait et ne prends aucun risque. Mon premier métier, c’est notaire. Je suis devenu éleveur-propriétaire avant tout par passion et sûrement pas pour l’argent. J’en perds plus que je n’en gagne (rires) ! »
« L’animal mérite notre plus grand respect. »
Concernant la reconversion de ses chevaux, Dominique Bonnart prend soin de bien se renseigner sur les futurs acquéreurs. « Pour les hongres, précise le juriste, je vois avec Edouard Montfort, Antoine de Talhouët-Roy ou Valentin Bérouard, s’ils ont dans leurs connaissances de jeunes cavaliers à la recherche d’une monture et qui n’ont pas les moyens de se l’offrir. Ce qui m’importe, c’est qu’ils aiment les chevaux et qu’ils en prennent soin. Si je confie un cheval qui n’est pas bien entretenu, il revient aussitôt au domaine. Chez moi, le maréchal-ferrant passe tous les deux mois et tous mes chevaux sont vaccinés chaque année, y compris l’ancienne jument de CSO de mon fils, aujourd’hui âgée de 29 ans. »
Et l’attention que Dominique Bonnart porte à ses équidés ne s’arrête pas là : « Si l’un de mes galopeurs a besoin de faire un break, il vient se ressourcer à la Cornillière. Mon élève Intime Dream, lauréate pour ses débuts à Deauville, s’est ensuite blessée à un tendon dans son box. D’un commun accord avec Edouard Montfort, on l’a mise à l’herbage et elle a été faire deux mois de thalassothérapie avant de reprendre tranquillement l’entraînement. L’animal mérite notre plus grand respect. Il faut laisser le temps au temps car les chevaux sont des athlètes de haut niveau. »
© D.R. Moment de complicité entre Dominique Bonnart et Cassiara, l’une de ses poulinières
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Préoccupation sociétale majeure, le bien-être animal est au cœur de l’actualité.
France 3 Normandie s’intéresse à une solution d'hébergement la plus proche possible du mode de vie naturel des chevaux, « l’écurie active ».
On apprend dans l’Eperon que la Garde Républicaine et le Cadre Noir se tournent vers de nouvelles pratiques et méthodes encore plus respectueuses du bien-être du cheval.
Enfin La Croix analyse les conclusions du collectif Animal’s Lab, défendant la possibilité d’un rapport épanoui entre l’homme et l’animal à travers le prisme du travail.
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