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#9
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Janvier 2023
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Au sommaire
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Amélioration de la bien-traitance des chevaux de course : notre engagement s'intensifie
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Edito
Notre engagement pour la bien-traitance des chevaux de course s’est accentué depuis deux ans. Comme le rappelle Equidia dans son émission « décryptage bien-être équin », nous avons eu à cœur de donner toujours plus la parole aux acteurs socio-professionnels sur ce sujet central.
En deux ans, l’opération #RaceAndCare s’est affichée sur de très nombreux hippodromes et le hashtag a été repris des milliers de fois sur nos publications digitales.
Nous avons expliqué, raconté, documenté la relation entre le cheval et l’Homme. Nous n’avons eu de cesse de démontrer que le bien-être du cheval est source de performances de l’athlète pendant la carrière de compétiteur puis d’une reconversion réussie valorisant son exceptionnel mental.
Tous les humains autour du cheval forment une équipe. Elle ne peut souffrir de la faiblesse de l’un de ses maillons : l’entraîneur, le cavalier d’entraînement, le palefrenier-soigneur, le transporteur, le vétérinaire, le maréchal ferrant, etc. sont les ambassadeurs de cette ambition. C’est pour cela que depuis deux ans nous leur demandons d’occuper le devant de la scène. La prochaine étape relève plus que jamais de leur responsabilité.
En 2023, nous allons poursuivre et amplifier nos efforts pour accroître nos échanges avec le grand public.
Le grand public a perdu, nous expliquent les sociologues, le lien avec le monde rural et en particulier l’écurie. Il n’est plus sensibilisé à tout ce qui est fait pour nos chevaux et juge de façon définitive les accidents ou les images scandaleuses de maltraitance. Et il a raison. Et il réagit d’autant plus que le cheval occupe une place à part dans notre culture française.
Pour révéler la marginalité de ces faits inacceptables, nous avons à décupler le dialogue pour montrer ce que l’immense majorité d’entre nous met en œuvre pour le bien-être des chevaux.
Ce devoir constant d’explication de nos valeurs passe aussi par une plus grande proximité avec les politiques, les influenceurs et les médias nationaux. Elle est d’autant plus importante aujourd’hui qu’il nous faut lutter contre des fakes news et des manipulateurs en manque de reconnaissance médiatique, qui se répandent en conjectures partout où ils le peuvent, au motif d’une pseudo-recherche de bien-être qui dissimule parfois jusqu’à une volonté d’abolition de la relation homme-animal.
En 2023, soyons volontaires, innovants et prescripteurs sur l’amélioration permanente du bien-être des chevaux. Poursuivons nos efforts dans tout ce que symbolise l’opération #RaceAndCare. Rappelons-nous que notre expertise, même acquise au fil de deux siècles d’élevage et d’entraînement, ne nous confère pas le monopole du cœur pour les chevaux.
Alors, à tous moments, aussi bien dans l’euphorie de la victoire que dans la déception d’une défaite, soyons des ambassadeurs du respect et de la passion que nous vouons à nos chevaux.
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Décryptage : Le bien-être équin
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Une émission Equidia dédiée au bien-être équin
Selon les résultats de la nouvelle vague de notre enquête sur la perception du bien-être équin dans les courses hippiques 83% des français se déclarent sensibles au bien-être du cheval. Alors que, régulièrement, certaines affaires fortement médiatisées peuvent susciter des interrogations sur les conditions de travail et de vie du cheval de course, Equidia a souhaité consacrer, le 15 décembre 2022, une émission Décryptage à cette thématique centrale pour la perception de notre sport. A travers une série de reportages et d'interviews, c'est l'occasion de réaliser un tour d'horizon des actions menées ou à mener dans ce domaine par les acteurs de la filière hippique :
- Dans un premier sujet, l'entraineur Mickael Seror partage son engagement quotidien et celui de son équipe en faveur de leurs pensionnaires. Leur objectif est d’amener ces chevaux à donner le meilleur de leurs capacités physiques tout en préservant leur intégrité et leur envie de courir. Cela passe par un entrainement sportif sur mesure, des soins spécifiques et surtout une observation permanente du cheval afin d'évaluer comment il réagit à l’entrainement, tant mentalement que physiologiquement.
- Témoin de l'émission, Stéphane Meunier précise que la bientraitance des chevaux et le respect de l'animal constituent, avant le salaire et les conditions de travail, le premier critère pris en considération par le personnel d’écurie pour décider de rester dans un établissement ou de le quitter.
- Sur les hippodromes également, tout doit être mis en œuvre afin d'assurer la sécurité et le bien-être du cheval athlète. Un reportage a été réalisé à l'occasion de la journée #RaceAndcare 2022 sur l'hippodrome de Lyon La Soie qui montre le travail préparatoire des équipes de l'hippodrome pour assurer la sécurité sanitaire des boxes, offrir aux partants des conditions d’hébergement confortables ou leur garantir une piste sûre. Les équipes de l’hippodrome soulignent le changement des mentalités au cours des dernières années : le cheval de course est désormais considéré comme un sportif à part entière ce qui a entrainé une évolution très nette des pratiques.
- L’intérêt des acteurs des courses pour le bien-être de leurs chevaux ne se limite pas à leur carrière en course qui peut être courte. Après France Galop qui, en 2019, a signé un partenariat avec l’association Au-Delà des Pistes pour soutenir financièrement et administrativement la reconversion des anciens chevaux de galop, Le Trot a signé en 2021 un partenariat de même ordre avec les associations Passerelle et FFR pour les trotteurs. L’exemple de Masloub, un pur-sang de l’écurie Al Shaqab Racing qui n’a jamais performé en course mais va pouvoir, après son passage dans une structure de reconversion affiliée à Au-delà des Pistes, entamer une nouvelle carrière, probablement dans la police montée, illustre, loin des préjugés, l’extraordinaire polyvalence de ces chevaux de course.
- La lutte anti-dopage répond bien-sûr à un enjeu d’intégrité des courses, mais également à un impératif en matière de bien-être équin : le cheval doit impérativement être en bonne santé pour s’entraîner ou prendre part à une course. Le dernier reportage, tourné au Laboratoire des courses hippiques où sont analysés les prélèvements opérés sur les chevaux en course montre l’importance des moyens mis en œuvre par les autorités hippiques afin de vérifier le respect de cette règle. Il permet de rappeler des messages clés sur l’indépendance et l’expertise du laboratoire, mais également de souligner l’importance de la coopération étroite qui existe sur ce sujet entre l’institution des courses et les services de l’Etat.
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Visionner l'émission en intégralité
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chevalmag.com – 29 décembre 2022
Droit équin : Le certificat de détention d’un équidé
« Le décret N° 2022-1012 a été promulgué le 18 juillet 2022, il précise, partiellement du moins, ces contours. Ainsi, au 31 décembre 2022, toute personne détenant un équidé devra attester de sa connaissance des besoins spécifiques de l’espèce. »
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jourdegalop.com – 10 janvier 2022
Arioneo et l’association des entraineurs de galop signent un partenariat
Arioneo et l’Association des entraîneurs de galop ont décidé de s’associer pour proposer à tous les adhérents de l’association une offre de réduction sur l’outil d’entraînement Equimetre. L’association s’engage en effet à prendre en charge 20 % du coût de chaque capteur Equimetre (dans la limite de deux capteurs, la première année), alors qu’Arioneo couple cette offre avec une réduction exceptionnelle de 8 % pour un capteur, 12 % pour deux capteurs, 16 % pour trois capteurs, 20 % à partir de quatre capteurs.
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lopinion.fr – 11 janvier 2023
Les animalistes auront-ils la peau des petits poneys du parc de la Tête d’Or ?
« Depuis 38 ans, Bruno Glas est installé dans le parc de la Tête d’Or, lieu prisé des familles lyonnaises, avec 25 poneys. Il organise des balades pour les enfants de 2 à 12 ans, sur un circuit sous les arbres. Il attendait, depuis le 1er janvier, de savoir s’il pourrait continuer son activité. La concession qui le lie à la ville de Lyon devait être renouvelée. La mairie lui a annoncé lundi que sa candidature était rejetée. Il était seul en lice mais son offre pédagogique est jugée insuffisante. »
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