Les objectifs du contrôle antidopage équin
- Préserver la santé et la sécurité des athlètes, garantir le bien-être équin.
- Garantir une saine compétition et assurer aux concurrents l’égalité des chances.
- Garantir aux parieurs la probité de la compétition.
- Assurer la sélection des reproducteurs sur leurs qualités intrinsèques.
- Valoriser l’image des courses.

2 principes fondamentaux :
- Un cheval partant dans une compétition doit être en bonne santé. L’absence de médicament ou autre substance est un critère objectif.
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Tout traitement administré dans le cadre de l’entraînement doit l’être de manière transparente. Il ne doit en aucun cas permettre le maintien à l’entraînement de chevaux présentant des affections incompatibles avec celui-ci.
De façon simplifiée, que recherche-t-on ?
- Des substances prohibées dès lors que le cheval est déclaré partant (Catégorie I).
Exemple :
- substances thérapeutiques sur prescription vétérinaire (corticoïdes, anesthésiques locaux,…).
- contaminants alimentaires (caféine, morphine, …).
Le cheval peut avoir ces substances dans l’organisme mais n’est autorisé à courir qu’après élimination.
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Des substances totalement prohibées (Catégorie II).
Exemple :
- substances « dopants majeurs » (anabolisants, facteurs de croissance, EPO, …).
- si substance endogène, fixation d’un seuil (ex : testostérone).
Le cheval ne doit jamais avoir ces substances dans l’organisme ou n’excédant pas le seuil international pour les substances endogènes.
LA RECHERCHE ET LE DÉVELOPPEMENT
- Développer des méthodes indirectes par empreintes pour rechercher l’effet des molécules.
- Utiliser l’intelligence artificielle pour perfectionner l’interprétation des données, recherche de produits.
- Optimiser des banques de données mondiales pour l’identification de composés inconnus.
- Automatiser et optimiser des méthodes pour continuer à chercher davantage de molécules dans un volume de sang et d’urine constant.
- Assurer une veille technique prospective, notamment avec les services de l’Etat, douanes et répression des fraudes.

L'ÉVOLUTION DU CONTRÔLE ANTIDOPAGE DANS LES COURSES HIPPIQUES
- 1971 - Premières analyses de contrôle anti-dopage.
- 1975 - Premier local dédié.
- 1983 - Construction d’un premier laboratoire à Châtenay-Malabry.
- 2003 - Création de l’entité Laboratoire des Courses Hippiques.
- 2003 - Construction du nouveau laboratoire de Verrières le Buisson.
- 2016 - Installation d’une unité de recherche à Goustranville.